Pas mal d’anciens punks ne pourraient plus aujourd’hui se faire de crêtes… plus de 40 ans après la naissance de ce mouvement en Grande-Bretagne… mouvement musical radical qui essaima à travers le monde et qui donne maintenant lieu à des publications « académiques ». Comme, par exemple, celle de notre ami Pierig Humeau, un poitevin parti enseigner à Limoges où il est maître de conférences en sociologie. Il vient donc de publier « A corps et à cris, Sociologie des punks français » , CNRS Éditions, collection « Culture et société ».
Il a utilisé pour cette publication les matériaux principalement issus de sa thèse (retravaillée pour l’occasion) mais avec également l’insertion du suivi de ses principaux enquêtés sur 15 ans.
A commander dans toutes les bonnes librairies…
Extrait du quatrième de couverture : « Crêtes multicolores, vestes à clous, pantalons issus de surplus militaires, bouteilles de bières entassées, No Future, voix et musique saturées rythmant le pogo d’une foule bariolée : le mot « punk » charrie à lui seul son lot d’images toutes faites. Par-delà les clichés, comment ce style musical venu de New-York et de Londres s’est-il implanté en France ? Si le mouvement punk connaît son âge d’or dans les années 1980, avant d’être supplanté sur la scène médiatique par d’autres musiques contestataires, il n’en demeure pas moins prégnant dans certains espaces sociaux et géographiques. Mais qui devient punk ? Où ? Comment ?«