
Fermeture de la résidence autonomie d’Avaucourt à Châtellerault.
Communiqué de presse la section PCF de Châtellerault-Loudun
Quelques jours après la diffusion, au cinéma les 400 Coups, du documentaire « Résidence en résistance » sur la lutte menée contre la fermeture de la résidence autonomie Edith Augustin de Poitiers, voilà que la municipalité de Châtellerault, dans son ignominie la plus totale, annonce la fermeture de la maisonnée d’Avaucourt, d’ici la fin d’année 2025. La provocation de trop.
Au nom de la majorité municipale, l’élue en charge du CCAS, Madame BRAUD, après avoir imposé une très forte augmentation des factures des résident.es pour les loyers, repas et soins à partir du 1er février, s’apprête à prononcer un discours en conseil d’administration digne d’un cours en gestion financière de capitaux. Rentabilité, taux d’occupation, masse salariale coûteuse, charges pour la collectivité,…
Il est épuisant de devoir rappeler encore en 2025 que la vocation de ces établissements publics créés en 1993 par une mairie d’union de la gauche sous la conduite d’une élue communiste contribuait à renforcer le service public destiné à l’accompagnement et à l’accueil des personnes âgées, quel que soit leur niveau de ressources dans le cadre d’une politique humaniste et solidaire.
Rappelons que Châtellerault et son agglo sont le 2ème bassin industriel de la Nouvelle-Aquitaine, avec une population toujours précaire (56% non imposable) et vieillissante. Celle-ci n’a pas et n’aura que difficilement les moyens de bénéficier d’un maintien à domicile.
En faisant délibérément le choix de favoriser un parc privé lucratif florissant et l’implantation d’officines privées d’accompagnement et de maintien à domicile au détriment du service public, cette municipalité fait un choix politique désastreux en tournant – une fois de plus – le dos à la solidarité !
La section châtelleraudaise du parti communiste appelle la population à manifester son mécontentement à l’occasion des initiatives qui lui seront proposées dans les jours et les semaines qui viennent afin de contraindre la majorité municipale à renoncer à son funeste projet.