Suite à l’article qui a fait la Une de La Nouvelle République du lundi 8 décembre « L’appel émouvant de l’épouse d’un irrigant » relayant l’expression de madame Emmanuelle Hay, nos collectifs sont pour le moins surpris de ne toujours pas avoir été sollicités pour un droit de réponse.
Nous nous permettons donc aujourd’hui cette expression commune et sollicitons sa diffusion.
« Droit de réponse
En citant M. Pierre Hay, c’est bien du président de la SCAGE Clouère dont nous parlons.
En effet, si nous nommons nos adversaires, c’est en tant que partie-prenante d’un conflit public, en l’occurrence l’usage de l’eau. Pierre Hay est le co-gérant de plusieurs sociétés qui cumulent un droit à l’irrigation de près de 500 000 m3, il est ainsi un des premiers bénéficiaires de l’injuste partage de l’eau dans notre département. Personne ne peut soutenir que l’état de santé de M. Hay puisse priver les citoyen.nes du territoire d’un débat sur l’usage de l’eau, sur l’état des rivières ou le modèle agricole, car il en va de notre avenir à tous.tes.
En tant qu’habitant.es du territoire, nous voulons affirmer notre légitimité à questionner les pratiques agricoles de certain.es de nos voisin.es : un modèle gourmand en eau et en intrants chimiques néfastes pour l’environnement et la santé.
Nous nous opposons aux fausses solutions qui font perdurer cet état des choses et abandonnent une majorité d’agriculteur.ices à leurs difficultés économiques. C’est le sens de notre lutte.
L’accaparement des ressources en eau et leurs conséquences locales et globales méritent un débat digne, c’est un sujet grave pour notre avenir. Localement, qu’en sera-t-il de la zone humide de Puy Félix et de l’emblématique fontaine du Puy Rabier ?
Nous avons organisé de nombreux évènements sur le territoire, où sont d’ailleurs intervenus d’autres porteurs de projet de bassines. Nous sommes ouverts au débat et à la discussion. »
Bassines Non Merci 86 et le Collectif Citoyen Sud-Vienne

