Episode 3 et sûrement pas le dernier.
Pendant que les colleurs d’affiche d’Anthony Brottier s’affèrent (il est temps de montrer sa tête aux poitevin.es), chez les supporters de l’opposition « claeysienne » , ça patine sec. « Avec un collectif puissant » titrait pourtant la presse locale (NR du 3 novembre) avec la photo de François Blanchard annonçant sa candidature… mais sur le cliché, comme un absent. Manque la diversité, mais aussi l’ancienne tête de liste de 2020, Alain Claeys en personne. Alors, pas sur la liste 2026 ? Et Sacha ? Plutôt l’Assemblée Nationale que l’hôtel de ville poitevin ? Car oui, on ne peut plus être en même temps maire et député alors, quitte à choisir… Et en ce moment, c’est « le projet de loi de finances matin, midi et soir à l’Assemblée – week-ends compris – » qui monopolise son temps.
Et Alain se fait attendre ! Se fait-il entendre ?
Pendant ce temps-là, Xavier Moinier, un autre « social-démocrate » déclaré, à la tête d’une hypothétique liste Poitiers demain veut jouer le monsieur « bons offices » et sonne l’alarme : il faut s’-u-n-i-r ! Mais comme ses relations avec l’ancien maire sont bien connues pour êtres compliquées (!) c’est pas gagné d’avance.
Tous unis ? Mais pour faire quoi ? On les sent plus préoccupés par la revanche, un retour espéré aux affaires et la répartition – stratégique – des postes que par un projet politique pour la ville… C’est un peu « En attendant Godot » .
Décidément, l’union est un combat et pas seulement chez les sociaux-libéraux-démocrates. Du côté de l’équipe sortante, c’est « Tous derrière Poitiers Collectif » qui domine et voudrait limiter l’union à la subordination au groupe dominant. Un peu hégémonique tout ça, non ?
Une précision pour finir : le dépôt des listes devra se faire au plus tard le 26 février… encore du temps pour les ralliements de dernière minute, les atermoiements et autre trahison.
Vivement l’épisode 4, on en salive d’avance…
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Saint Just
