Il était une fois une vacancière qui, de passage à Lyon, se trouva dans la nécessité de louer une demeure pour quelques nuits. En deux ou trois clics sur son ordinateur, l’affaire fut faite, un bel appartement lumineux dans un grand immeuble lui fut réservé.
Réveillée à 3h00 du matin par des bruits venant du logis du dessus, notre héroïne s’installa devant les retransmissions des festivités du moment, les Jeux Olympiques d’hiver organisés sur le lointain territoire d’Asie.
Quelle ne fut pas sa surprise quand tout d’un coup, pile au moment où la chaudière se remettait en marche, vers 4h30 (toujours du matin !), son ordinateur émit un clac (ou un paf ) puis s’éteignit.
Intriguée par cette mésaventure, Dame vacancière tenta mais sans succès de rallumer son ordinateur. Qu’à cela ne tienne, elle essaya une autre prise électrique, puis une autre, puis encore une autre jusqu’à la dernière, sans réussir à remettre son appareil en route.
Diantre, peut-être l’incident était-il dû à une défaillance du cordon électrique de l’ordinateur? Notre téléspectatrice allait-elle être privée de son loisir préféré pendant le reste de son séjour ?
Tout d’un coup, notre oisive femme se souvint que le gîte qu’elle occupait était équipé du dernier compteur électrique à la mode : le Linky. Tout devint très clair dans son esprit : elle avait entendu parler du caractère très rigide dudit Linky, qui ne donne pas plus que ce que l’utilisateur paie.
Peut-être qu’en se relançant à 4h30, sur le programme « heures creuses », la chaudière avait-elle sollicité toute la puissance électrique autorisée ?
Afin de valider cette théorie, une dernière tentative de branchement et d’allumage de l’ordinateur s’imposait. Cet essai fut pratiqué aux premières heures du jour, … et fut transformé. L’appareil se ralluma et la connexion reprit.
Moralité : avec Linky, si tu ne majores pas ton abonnement pour avoir plus de puissance qu’avec ton vieux compteur électrique, c’est chauffage ou J.O. … et à Lyon en février, il fait froid…
Quelle tristesse !
Fantommette