Collectif poitevin « D’ailleurs Nous Sommes d’Ici »
En soutien avec la famille de Fluturie menacée d’expulsion (voir courrier ci-dessous), rassemblement demain vendredi 12 avril à 14 h devant la préfecture de Poitiers.
Soyons nombreux à les soutenir !
Ci-joint, une photo d’un document reçu par la famille de Fluturie. Un rassemblement a eu lieu devant l’établissement Kyoto jeudi 11 avril à 16 h. Un autre est prévu vendredi 12 à 14 h à la préfecture de Poitiers, afin de montrer notre désaccord avec ces mesures. Evidemment, il va être question d’apporter un soutien à cette famille. Toutes les idées sont bonnes à prendre. Pour mémoire :
Après plusieurs mois de procédures, la famille de Fluturie, 3 enfants (en France) de 10, 16, et 19 ans et leurs parents sont menacé.e.s d’un jour ou l’autre d’expulsion vers l’Albanie au péril de leur vie.
Cette famille a dû fuir l’Albanie en urgence, il y a deux ans, pour protéger leurs filles des réseaux de prostitution albanais.
En effet, après avoir refusé les pressions de la mafia albanaise (incendie de leur maison, violence sur les enfants, agressions physiques) la famille de Fluturie est arrivée en France dans des conditions précaires. Sans Domicile, s’abritant dans la gare de Poitiers pendant deux mois, ils ont été pris en charge par le CADA (Centre d’Accueil des Demandeur d’Asile) avec un hébergement et un suivi de leur dossier de demandeur d’asile.
Les enfants sont scolarisés depuis presque deux ans à l’école Pérochon, au collège Jean-Zay à Niort et au lycée Kyoto à Poitiers. La famille s’investit dans plusieurs associations locales. Le papa, malade, a été opéré à plusieurs reprises et doit être suivi sur le plan médical.
Début Novembre, cette famille voit sa demande d’asile en France déboutée. Après plusieurs recours, une Obligation de Quitter le Territoire (OQT) leur a été adressée ainsi qu’une obligation de quitter le logement en dépit de la trêve hivernale.
Depuis le 23 janvier, ils sont désormais assignés à résidence avec l’obligation de se présenter tous les deux jours au commissariat dans l’attente imminente d’être expulsé en Albanie. Ils ont dû quitter leur logement pour une chambre d’hôtel.