Véronique a travaillé 3 ans auprès d’un enfant handicapé dans une école privée de Poitiers. Au bout d’un an payé 20h et travaillé 26h50 par semaine, elle est allée faire confirmer à l’inspection du travail que cette situation était injuste.
Courageuse, elle a exigé et obtenu de travailler 20h les deux années suivantes et, conseillée par le syndicat Sud Éducation et Recherche 86, a commencé sa procédure aux prud’hommes l’été dernier pour récupérer l’argent non versé de la 1ère année.
Elle a été licenciée immédiatement.
Donc elle a aussi attaqué pour licenciement abusif.
En cours de procédure et afin qu’elle abandonne, son ancien employeur lui a réglé les heures non-rémunérées de la 1ère année de travail.
Mais elle a persévéré et gagné sur le licenciement et l’absence de formation due dans le cadre des contrats aidés.
De nombreux AVS voient leurs droits bafoués tous les jours et n’osent pas se défendre. Or, même dans le cadre d’un contrat précaire, on a des droits, y compris celui de les faire valoir.