« Comme vous le savez, le département est le chef de file des solidarités. A titre d’exemple, c’est lui qui finance la PCH (prestation de compensation du handicap) et le RSA (revenu de solidarité active). C’est également lui qui prend en charge l’aide sociale à l’enfance. Il est tout à fait normal que les départements consacrent donc environ 70% de leur budget au social. 

En sus des prestations obligatoires, le département peut tout à fait décider de servir des prestations qui visent à combler un manque ou répondre à un besoin.

Le département de la Vienne avait ainsi instauré des aides aux vacances pour que les familles les plus modestes puissent inscrire leurs enfants au centre aéré ou leur permettre de partir pour de courts séjours. Il avait également décidé de mettre en place une aide d’urgence ainsi qu’une « aide inconditionnelle » qui consistait à verser une somme à des familles, pour la plupart étrangères, qui n’ont aucun revenu et qui n’ont pas droit aux allocations familiales. 

Les sommes étaient dérisoires (on ne peut pas vivre avec 200 € par mois), mais c’était mieux que rien. 

Las, depuis que je suis conseillère départementale, chaque année, je vois les montants de ces aides « facultatives » diminuer. Le département s’est même décidé à prendre des mesures drastiques : les supprimer.  

C’est ainsi que l’aide aux vacances a été définitivement supprimée en 2024. L’aide d’urgence est passée de (lire la suite) »

Rédaction

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