Malgré l’échec du Protocole, une étude scientifique HMUC qui ébranle le principe de substitution, l’annulation des permis de construire de quinze méga-bassines dont six sur la Pallu, le préfet et les irrigants de la Vienne s’accrochent tragiquement à leur projet de 30 méga-bassines. Les pluies automnales, aussi abondantes soient elles, ne sauraient justifier la construction de ces aberrations technologiques.

À l’heure où les pro-bassines sont en passe de prendre le pilotage du plan territorial de gestion de l’eau du Clain (PTGE), mobilisons-nous pour œuvrer au développement d’une agriculture vertueuse pour le cycle de l’eau et tous.tes les paysans.nes.

Avec le retour de la pluie cet automne après deux années de sécheresse, l’eau coule à nouveau dans les rivières du bassin du Clain. Ces pluies salutaires n’ont malheureusement pas suffi et ne suffiront pas à effacer les problèmes hydriques qui s’accumulent depuis plus de trente ans sur notre territoire. Elles n’ont pas restauré les zones humides et la biodiversité décimées. Elles n’ont pas purifié les nappes phréatiques empoisonnées au chlorothalonil et autres pesticides. Elles n’ont pas lavé le bassin du Clain des logiques d’accaparement et d’artificialisation des sols.  

Tant que certains irrigants – ceux de la FNSEA en tête – continueront à pomper massivement dans les nappes pour irriguer des cultures non adaptées ; tant que le préfet Girier et le Conseil Départemental continueront à servir les intérêts des lobbies de l’agro-industrie quitte à piétiner le débat scientifique, les problèmes hydriques persisteront. 

Toutes les agriculteurs.trices pourvu.e.s de bon sens paysan le savent : pour redonner vie aux rivières et aux marais, pour retrouver une eau potable pour toutes et tous, le développement d’une agro-foresterie paysanne est un préalable sine qua non. 

Ce changement de modèle et de pratiques agricoles est plus que jamais urgent au regard du réchauffement climatique.

La pression des banques et l’attrait du profit qui font obstacle à ce changement doivent être surmontés.

Il est temps de se rappeler que la restauration et la recharge des réserves d’eau naturelles – rivières, zones humides, nappes phréatiques – sont la meilleure solution pour stocker l’eau lorsque celle-ci est
abondante.

Pour favoriser le stockage et la filtration de l’eau,

il faut commencer par planter des arbres. 

  • Le 16 décembre prochain à 14 h, plantons des arbres à la place des méga-bassines !
  • Rendez-vous à Saint-Léger-La-Pallu pour une manif’action agronomique en bleu de travail ! 
  • Suivie d’une projection du film « La Ligne de partage des eaux » (2014) de Dominique MARCHAIS.

À l’appel du collectif Bassines Non Merci 86

Dom

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