Le journal Le Monde du 25 juin se fait l’écho du travail mené par des chercheurs, dont l’un des co-auteurs Thibaut Preux est maître de conférence à l’Université de Poitiers. Comme nous l’avons déjà évoqué sur Web86, (https://web86.info/promhaies-en-nouvelle-aquitaine-34-ans-apres-un-bilan/) on continue d’arracher des haies à hauteur d’environ 23 500 km par an en moyenne depuis 2017 ! Alors que dans le même temps, on prône la replantation : le grand écart entre la théorie et la pratique. Dans l’étude très complète menée par T. Preux et ses collègues Mathilde Guillemois, Doctorante à l’Université de Caen Normandie et Daniel Delahaye, professeur de géographie dans la même université, il apparaît que le modèle agricole existant avec l’extension des fermes participent de la modification en profondeur des paysages. Le parcellaire est de plus en plus grand et les haies disparaissent au fur et à mesure de l’agrandissement des surfaces cultivées.
Dans les perspectives (page 60 du rapport) il est ainsi noté : (…) « Au-delà de la situation actuelle, la haie bocagère est un remarquable outil d’aménagement pour l’atténuation du changement climatique et l’adaptation de l’agriculture à ce changement. Il s’agit, à partir de l’état du potentiel réalisé dans le cadre du programme Resp’haies de dégager les pistes de restauration des bocages adaptées en fonction des scénarios climatiques et des projections à l’horizon 2100. » (…)
Le rapport complet et d’autres documents disponibles (webinaires de février 202 notamment) :
