La situation est simple. Il s’agit d’une famille, 3 enfants, 10,16 et 19 ans, et leurs parents. Arrivés en France il y a un peu moins de deux ans, pour se protéger, et protéger leurs filles. Alors que les enfants vont à l’école, les parents ont reçu le 6 novembre 2018, une obligation de quitter le territoire français, décision de la préfecture des Deux-Sèvre, confirmé par le Tribunal Administratif de Poitiers.
Maintenant que les vacances scolaires sont là, la peur s’accentue, l’expulsion semble imminente. Plus de recours possible, plus de moyen si ce n’est une mobilisation et un refus d’expulser cette famille.
Cette famille est à Niort dans un hôtel dans l’attente du jour J, assignée à résidence. Une autre famille est dans la même situation. Elles doivent 3 fois par semaine pointer au commissariat. L’État fait vivre un enfer, une pression, à des gens qui sont là parce qu’en danger en Albanie. La famille demande l’Asile, des titres de séjour, pour le papa malade et qui a besoin de soin, et pour Fluturie, pour les études, on ne les entend pas et la machine frappe fort.
Dans le lycée Kyoto où est scolarisée en service restauration Fluturie, la plus grande des enfants, ses camarades se mobilisent et font signer des pétitions. A Niort, des associations se mobilisent et au collège du plus jeune aussi.
À Poitiers nous avons manifesté à une centaine dans les rues ce lundi 18 février 2019.
Une pétition est à signer en ligne https://www.change.org/p/ensemble-pour-la-famille-d-ersiana