On a connu grève bien plus conséquente que celle du 23 septembre. Petit cortège (200 personnes) pour une petite grève. Elle ne restera pas dans les annales mais comment ne pas la trouver légitime au regard du démembrement méthodique de l’Education Nationale à l’œuvre depuis plus de quatre ans. J.M Blanquer est maintenant le ministre en fonction à la durée la plus longue de l’histoire de la 5ème République. Jamais avant lui, un ministre n’était resté aussi longtemps ! Et si on y ajoute son passage à la DGESCO pendant le quinquennat de Sarkozy, c’est une vraie sinécure ! De l’affaiblissement organisé des organisations syndicales, dépossédées d’une part importante de leur travail (mouvement des personnels, suivi des dossiers, carte scolaire,…) à l’autoritarisme tant au plan professionnel que pédagogique (injonctions permanentes, évaluations autoritaires,…) M. Blanquer aura tout mis en œuvre pour être seul maître à bord, le sinistre de « tous les pouvoirs ».
Et on ne parle même pas ici d’un retour du même (!), rue de Grenelle en 2022…
Prochain rendez-vous ? Le 5 octobre avec un appel à la grève interprofessionnelle… on ne pourra pas faire plus
mal en terme de mobilisation dans la rue. On s’accroche !