Lors de cette 9° journée d’action contre la réforme des retraites, il y a deux nouveautés : les blocages se poursuivent et s’accentue ; les jeunes s’engagent en nombre.
Au début, le mouvement reposait sur les sondages (9/10° des actif/ves sont contre la réforme et 7/10° des français-es) et sur des grèves et manifestations massives des salarié-es. Macron a unifié le salariat (public comme privé) : on est tou-tes l’ennemi des amis ultra-riches de Jupiter.
Après, il y a eu la bataille parlementaire qui a permis d’une part de lever de nombreux lièvres (les faux 1200 euros pour tous ; les carrières longues et les femmes discriminées…) et d’autre part de traduire à l’Assemblée la colère populaire et monter que le RN ne défend pas les intérêts de la population mais la divise.
Par la suite il y a eu ce 49.3 qui a montré la morgue de Jupiter qui n’en a rien à faire du parlement. Cela a montré que le problème dépasse grandement celui de la retraite : dans quel monde voulons-nous vivre ? L’État est au service de qui ? C’est quoi les urgences de l’heure ? D’où les blocages qui se multiplient, la population qui approuve les actions et la jeunesse qui se rebelle.
Pour finir son allocution télé du style « j’en ai rien à faire de vos protestations ».
Après l’unification du salariat, Macron unifie les générations.
Donc , merci Manu Macron d’avoir fait comprendre à la population à toi tout seul comme un grand :
- oui la 5° république est monarchique
- toi, Macron, tu ne roules que pour les ultra-riches du CAC40
- les marchés financiers sont des buveurs de sueur insatiables qui n’en ont jamais assez
Bref. Pour Macron c’est le début de la fin. Souhaitons aussi que cela soit aussi le début de la fin des députés macronistes de la Vienne Sacha Houlié, Pascal Lecamp, Nicolas Turquois et les sénateurs Yves Bouloux et Bruno Belin.
Dans la rue, c’est pas « la foule ». C’est le peuple. Celui qui a fait 1789…
P.C.
Photos P.C. et S.B.
Au début Porte de Paris
Puis
