Ce samedi 20 septembre avait lieu la marche blanche en hommage à Inès et pour réclamer justice.
La famille et les proches en douleur étaient en tête de cortège place du marché.
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Place du Marché, il y eu plusieurs prises de parole dont celle du « Collectif du 8 mars » que vous pouvez retrouver dans les deux articles ci-dessous.
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Si vous ne connaissez pas l’affaire, si vous ne savez pas le scandale d’État que représente ce féminicide, nous vous recommandons de lire attentivement et d’écouter les deux articles suivant.
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Puis le cortège est allé par les rues piétonnes en direction du Commissariat. Au début le slogan « Justice pour Inès » était repris à voix basse, en signe de recueillement.
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De bout en bout du cortège, on a remarqué la présence de Léonore Moncond’huy, Maire de Poitiers et de la députée Lisa Belluco.
Le cortège de 1 200 à 1 500 personnes est arrivé devant le Commissariat de Poitiers, là où Inès a 6 fois déposé plainte, là où a été entendu puis aussitôt relâché plusieurs fois son agresseur qui est devenu son assassin, toujours en fuite.
Le ton des slogans était maintenant à la douleur et à la colère contre la Police et la Justice qui n’ont pas protégé Inès qui en est morte.
Plusieurs discours ont été prononcés qui ont pointé la non action complice des services de Police et Justice : « Pas de justice, pas de paix« . Voici celui du frère d’Inès qui pose toutes les bonnes questions.
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Une chorale essentielle a chanté « canción sin miedo » contre les féminicides et le scandale des appareils d’États complices.
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Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas les paroles, voici une version sous-titrée en français de cette chanson qui résume bien la situation.
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Non pas une mais six lourdes minutes de silence ont été observées car par six fois Inès a déposé plainte dans ce commissariat.
Poings levés, le cortège s’est ensuite rendu à la Préfecture puis Place d’Armes.
Voici quelques instants de la manifestation en vidéo.
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Police, Justice, Services Sociaux, Santé, Education,… Bayrou voulait tailler encore et encore dans les Services Publics, Lecornu ne fera pas autre chose, Macron s’occupe de patrimoine… du sien et de celui de ses ami.es milliardaires !
Mais que se passe t-il enfin ?
Le macronisme se décompose, il décompose la société aussi à coup d’annonces non suivies d’effets : nous sommes toutes et tous devenus des « dégâts collatéraux » en puissance !
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