Une centaine de personnes, (avec le soutien de rochelais.ses venu.es pour l’occasion !) de tous horizons se sont retrouvées vendredi 7 mai devant le TAP occupé depuis plus d’un mois… avec la menace de Grand Poitiers de l’expulsion des occupant.es du théâtre, signifiée ce matin par le Tribunal Administratif. Un bras de fer s’engage avec des autorités qui sous l’égide de Florence Jardin, présidente de Grand Poitiers voudraient bien se débarrasser de ces occupant.es bien encombrant.es mais sans trop faire de vague… Eh bien, c’est raté car si Grand Poitiers (et Poitiers ?) veut faire expulser sous des prétextes fallacieux les contestataires de la contre-réforme de l’assurance-chômage et autre salarié.es « non-essentiel.les », il faudra le dire clairement. Même si cela laissera des traces (bientôt les élections, n’est-ce pas ?) car la confiance est remise en cause. Plutôt un jeu de chat et de souris, malsain et la question de départ demeure : quelle solidarité effective avec le(s) mouvement(s) en cours et quelle implication des élu.es au delà des déclarations « bienveillantes » (!) tenues depuis des semaines.
Alors, ce vendredi matin du TAP – encore – occupé jusqu’au Tribunal Administratif, le cortège l’affichait haut et fort : « Occupation illégale ? Non ! Occupation légitime ! »