On sentait bien aujourd’hui que la journée de mobilisation poitevine ne serait pas ordinaire : on n’a pas été déçu ! On n’avait pas retrouvé autant de monde dans les rues de Poitiers depuis le mouvement contre la casse des retraites en 2023. Alors, nous partîmes 2 000 ? 3 000 ? (la préf.) 4 000 ? 5 000 ? (les syndicats) : c’est sûr, nous fûmes très nombreux !
La foule a grossi rapidement devant la préfecture avant de partir en manif improvisée, manif qui a continué de grandir avec un public très intersectionnel. C’est sans doute un fait à retenir des mouvements de ces derniers jours : la convergence au delà des affinités de chacun.e. Le caractère « non-traditionnel » de l’appel à la journée du 10 a aussi été un atout et a permis de réunir une large diversité de participant.es, au delà des cortèges syndicaux habituels.
Beaucoup de jeunes et aussi des salarié.es, des retraité.es dans un mélange que l’on retrouvait sur les nombreuses pancartes : l’imagination au pouvoir.
Reste à durer, à élargir, à bannir les « sauts de puce » , à construire un mouvement : Lecornu ou pas, rien de nouveau à attendre de la macronie en décrépitude…
On se retrouve rapidement, avant le 18 septembre mais aussi le 18 septembre et après le 18 septembre. Au delà de la jonction des colères, il en faudra plus pour faire tomber Jupiter.
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D. L
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