« Les causes premières de ces difficultés à l’Hôpital de Montmorillon sont connues : une politique qui depuis des années réduit la place et le rôle de l’action publique et hospitalière dans la santé, notamment avec les réformes Bachelot-Touraine.
C’est encore cette politique qui a introduit des critères de gestion et des modes de management, inspirés du privé, au détriment des besoins des populations et des conditions de travail et de vie des personnels. C’est cette politique qui a imposé des regroupements d’établissements s’accompagnant de réduction de services et d’effectifs. C’est chaque année que le Parlement vote une loi de financement de la sécurité sociale qui met toujours plus à la diète l’hôpital public.
L’avenir est au développement d’un maillage du territoire de qualité qui articule CHU, hôpitaux locaux et généraux et centres de santé publics de proximité. Cela passe par l’abrogation des lois Bachelot-Touraine, et une réforme du financement de la sécurité sociale qui favorise l’emploi et les salaires et pénalise la finance. »