Vidéo tournée sur l’événement, juste avant que le flic s’en prenne également à la photographe.
Deux témoignages :
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« Après la manifestion à Poitiers qui s’est déroulée sans incident, les forces de police ont poursuivi les manifestants qui se dispersaient tranquillement dans les rues adjacentes. Alors que je remontais l’une d’entre elles pour rejoindre le centre ville, j’ai assisté à une scène hallucinante.
Des enfants de 15 ans et 8 ans, frère et soeur, étaient plaqués contre un mur. En face d’eux des policiers enragés les bousculaient, les malmenaient. L’une de ces brutes dont je n’oublierai jamais le visage a agrippé la jeune fille de 15 ans, l’a secouée violemment et lui a crié « je vais tuer ton père ! » Tu entends, je vais le crever ! ».
Comment peut-on s’en prendre lachement à des enfants sans défense ? La raison, on la connait, c’est parce qu’ils sont des enfants de gilets jaunes, des enfants dont la famille est harcelée par la police de Poitiers.
Je n’oublierai jamais le visage du policier dépourvu d’humanité, féroce, bestial ! Je n’oublierai jamais non plus les visages terrifiés des enfants, la jeune fille prise d’une crise de nerfs, complétement tétanisée et le petit qui sanglottait…
Plusieurs mineur-es ont aussi été interpélé-es et mis-es en garde à vue (ils seraient quatre).
Encore une fois, la police a fait la démonstration qu’elle n’est pas là pour protéger la veuve et l’orphelin,mais bien pour réprimer violemment tous ceux qui se battront contre les intérêts financiers d’un Etat corrompu.
Ni oubli, ni pardon !
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Des témoignages isolés mais véridiques.
Nous avons été obligés de soigner 2 gamines de 15 ans qui ont été gazées à bout portant.
J’ai assisté à l’interpellation violente du jeune. Lui aussi probablement mineur.
D’autres camarades ont entendu un des policiers de Poitiers (connu pour son comportement des plus violents) traiter les manifestantes de « sales putes ».
Un flic m’a dit que nous étions manipulés ! Je lui ai répondu que c’était eux qui l’étaient ! Et au chant de tout le monde déteste la police m’a signifié que c’était de l’outrage ! Grand bien lui fasse !
Ils avaient prévus au moins six fourgons de gendarmes mobiles en comité d’accueil porte de Paris… pour une manifestation syndicale et populaire qui s’était déroulée pacifiquement !
Nous sommes allés soutenir les interpellés devant le commissariat. On nous a dit que ceux-ci ne seraient libérés qu’aujourd’hui.
Et ils sont sortis casqués avec leurs boucliers leurs matraques et leurs gazeuses pour rétablir la circulation.
Voilà, j’en oublie sans doute hélas !
Désolée je suis choquée et très en colère
Catherine Liege
Quand des salauds passent les filtres de sélection pour entrer dans la police, une fois repérés, ils peuvent être mis hors état de nuire. Mais avec Macron c’est différent, tant il semble bien que des dérangés comme benalla soient plutôt recherchés pour terroriser. Comme la plupart, de ces faits, je suis indigné; mais je ne le suis pas moins au constat que nos élus ne se lèvent pas pour demander la destitution de Macron. Manquerait-il à leur comptabilité, des morts, des mutilés, et combien d’emprisonnés ? « Qui ne dit rien consent ». Sans demander à nos députés d’être des héros, au moins pourraient-ils ne pas être des lâches.
Je ne suis pas pour Macron loin de là, par exemple quand il prétend que les antisémites et les antisionistes sont des racistes, c’est de l’imbécillité pure mais la férocité existe depuis toujours et plus fréquente aujourd’hui qu’hier aujourd’hui armé d’un couteau ou d’un poinçon on tue sans vergogne pas besoin d’arme on feu, quant au racisme bonjour l’angoisse.