Deuxième conférence-débat à Ligugé dimanche 19 novembre avec Anne-Morwenn Pastier, géologue qui a rappelé toute la complexité du (long) cycle de l’eau, de la pluie à l’infiltration dans les nappes phréatiques et aux aléas des bouleversements climatiques en cours. Les perturbations que connait le climat mondial participe des incertitudes quant aux ressources en eau douce disponible. Les connaissances que nous avons sont aussi très lacunaires sur le rythme de recharge des nappes, toujours mal connu. Selon la nature des couches géologiques profondes, l’infiltration est plus ou moins longue, la quantité de pluie, aléatoire, (exceptionnelle en ce moment) participe aussi de ces incertitudes…
Anne-Morwenn Pastier, qui connait parfaitement son sujet est revenue en détail sur toutes ces questions et les enjeux : quelques passages de son intervention devant un public attentif dont les questions ont ensuite alimenté le débat.
1. L’eau douce ? II y en a bien peu !
2. Quid des bassins versants ?
3. L’eau de la rivière à la mer
4. Un bassin sous tension hydrique… et le réchauffement climatique
5. Humidité, évapo-transpiration et… sécheresse
6. Du stock au flux : Ça va de plus en plus vite
7. Des solutions ? Il y en a !
Une des clés de notre capacité à ralentir les écoulements est bien de modifier radicalement les pratiques agricoles : les haies que l’on continue pourtant d’arracher sont un élément essentiel pour retenir l’eau et la stocker dans le sol, bien mieux que les bassines comme cela a été rappelé plusieurs fois pendant le débat.
