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Publié le 29 mai 2023 (il y a 1 an)
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Un troisième trimestre de Terminale générale sabordé
La réforme Blanquer du baccalauréat, dont nous avons pu mesurer toutes les conséquences seulement cette année, aboutit à ce que 82% de la note du bac soit décidée après les épreuves de spécialité qui ont eu lieu en mars. La procédure d’orientation vers le post-bac s’est, quant à elle, achevée début avril.
En clair, pour la plupart des élèves, les dés sont jetés fin mars. En effet, les résultats des deux dernières épreuves (philosophie et Grand Oral) ne sont déterminants ni pour l’obtention du diplôme ni pour l’accès à une orientation dans le supérieur.
Nous assistons donc à l’effacement de fait d’un troisième trimestre de Terminale générale aux enjeux très limités.
Or, cela est particulièrement nuisible pour la progression des élèves et nous ne pouvons nous résoudre à sacrifier les apprentissages sur l’autel de la gestion de « flux » qu’est Parcoursup.
La politique du Président Macron du PACTE pour les personnels d’enseignement (travailler plus pour perdre moins) et la perte de sens du bac et des métiers d’enseignement ne peuvent aboutir qu’à l’accentuation de la crise de recrutement d’enseignant-es et à la privatisation rampante de l’école. La réforme en cours du lycée professionnel va elle aussi dans ce sens.
Par conséquent, nous demandons la remise à plat de l’architecture globale du système actuel d’enseignement et la prise en compte de l’avis des professionnels de l’éducation que nous sommes.
Des personnel du lycée Victor Hugo de Poitiers soutenus par les syndicats SNES-FSU, CGT Educ’action.