À Bassines Non Merci (BNM) nous ne cessons de le dire. Il y a un problème d’usage de l’eau .
Les effets du changement climatique avec ses périodes de sécheresse ne peuvent être compensés par le pompage dans les réserves que sont les nappes phréatiques. Contrairement à la rumeur entretenue, les bassines ne se remplissent pas directement par l’eau de pluie ou de ruissellement mais par prélèvement en rivière ou en nappe.
Celles-ci ne servent qu’à peu d’entrepreneurs agricoles qui irriguent des cultures d’exportation inadaptées à notre climat ou des cultures pour la fabrication de méthane comme à Migné-Auxances alors que c’est toute la profession agricole qui aura besoin d’eau.
Un modèle agricole moins consommateur d’eau est possible. Nous attendons des services de l’État qu’ils organisent une concertation autour d’une transition agro-écologique pour une meilleure résilience de l’agriculture et non sur la construction d’un projet démesuré de bassines conduisant à une augmentation des prélèvements.
Comme le demande déjà la fédération de pêche, nous demandons à la préfecture de suspendre l’irrigation de ces cultures non essentielles et d’appliquer la loi qui oblige à hiérarchiser les usages de l’eau : d’abord l’eau potable pour les populations, ensuite le milieu naturel, enfin l’irrigation.