La non-fermeture de la résidence Édith Augustin est une bonne décision. Elle est avant tout à mettre au crédit de la mobilisation des territoriaux, des résidents et leur famille, des habitants du quartier et des commerçants. Elle correspond à ce que la section du PCF de Poitiers a porté publiquement et avec ses élus au sein de la majorité municipale.
Nous formulons le souhait que la concertation amorcée se poursuive avec tous les acteurs concernés afin qu’elle soit un vrai moment pour faire de la politique au sens le plus noble : gérer la ville ensemble. En effet, les difficultés auxquelles sont confrontées la collectivité sont toujours une réalité et il y a des besoins sociaux qui ne peuvent être ignorés, en particulier la précarité, la petite enfance et l’accompagnement du grand âge. Pour nous, les réponses ne peuvent se construire que dans le cadre du service public et le mieux est de faire confiance en la capacité de toutes et tous à s’emparer des questions et à élaborer les choix en responsabilité.
Enfin, nous appelons l’État et le conseil départemental de la Vienne à faire face à leurs responsabilités, en particulier à financer comme il se doit les services qui relèvent de leur compétence.
Nous restons disponibles pour apporter notre contribution afin d’améliorer la vie de nos concitoyens, pour porter des projets d’alternatives aux politiques libérales et des propositions d’innovation sociale.