Aujourd’hui, 25 mai, lors du passage de la flamme olympique dans la Vienne, des centaines de sportifs, sportives et supporters vont s’hydrater avec une eau du robinet qui n’est plus potable.
Ici comme ailleurs en France, la recherche de nouvelles substances chimiques ( produits de dégradation des pesticides et les PFAS) conduisent à la fermetures de captages et des dépassements de seuils réglementaires ou sanitaires de l’eau distribuée.
Nos rivières et nos nappes phréatiques, ici comme ailleurs en France, sont aussi largement contaminées par plus de 300 polluants: pesticides, nitrates, solvants, PFAS ou médicaments.
Parallèlement, la loi d’orientation agricole, après des mois de concertations illusoires, a accouché d’une « loi de désorientation agricole » qui s’acharne à vouloir industrialiser le secteur agricole au profit de l’agrobusiness, en oubliant paysans et paysannes mais aussi l’environnement (limitation des recours juridiques pour les projets de mégabassines, facilités pour la construction de fermes usines…).
Nous dénonçons la non protection des aires de captage de l’eau demandée depuis des dizaines d’années, les pompages excessifs, les prélèvements et stockages d’eau pour l’agroindustrie ainsi que les autorisations facilement accordées par des préfets pour les projets de megabassines et de fermes usines.
Nous demandons un partage de la ressource en eau et une gestion pour restaurer la vie des rivières et développer l’agriculture paysanne.
S’il est possible de trouver des capitaux extraordinaires pour dépolluer la Seine, il doit être possible de dépolluer nos rivières et nos nappes phréatiques.
L’eau est un bien commun vital. « Dans le cadre des lois et règlements ainsi que des droits antérieurement établis, l’usage de l’eau appartient à tous et chaque personne physique, pour son alimentation et son hygiène, a le droit d’accéder à l’eau potable dans des conditions économiquement acceptables par tous. »
Plus encore, le principe de prévention, le principe de précaution et le principe pollueur-payeur, introduits dans la Constitution par la Charte de l’environnement, doivent être respectés.
Mobilisons nous pour la plus essentielle des épreuves, celle de la préservation et du juste partage de l’eau.
Interpellez vos élus et signez notre pétition : https://agir.greenvoice.fr/petitions/exigeons-une-eau-potable-pour-aujourd-hui-et-pour-demain