Communiqué de presse du mercredi 15 novembre 2023
Le 13 novembre 2023, simultanément dans plusieurs territoires, les parlementaires écologistes ont organisé des rencontres « Sur le Champ » : ils et elles se sont rendu·es sur des exploitations agricoles pour échanger autour de leurs propositions pour le Pacte et la Loi d’orientation et d’avenir agricoles.
A cette occasion, Mme Belluco avait donné rendez-vous sur la ferme en agriculture biologique diversifiée (oignon, ail, céréales, légumineuses et vignes) d’Antoine Rat à Couture (Saint-Martin-La- Pallu). Étaient présents : François Turpeau (président de la Coordination Rurale et vice-président de la Chambre d’Agriculture), Sébastien Berger et Laurent Lambert (FNSEA), Pierre-Jean Clerc (porte-parole de la Confédération Paysanne de la Vienne), Alexis Lebond (responsable syndical des Jeunes Agriculteurs de la Vienne), Damien Savoyant (vice-président de Vienne Agrobio), Régis Ouvrard et Patrick Michardière (LPO) ainsi que Henri Renaudeau, maire de Saint-Martin-La-Pallu et Elodie Bonnafous, élue à Poitiers et Grand Poitiers, adjointe à la production alimentaire locale et à la restauration scolaire.
L’après-midi s’est déroulée en deux temps : une visite de l’exploitation afin d’échanger sur les bonnes pratiques de l’agriculture biologique ainsi que sur les solutions déjà existantes autour de la gestion de l’eau; suivie par un temps d’échanges sur le projet écologiste au regard des questionnements de la profession agricole : transition agroécologique, transmission, agrivoltaïsme, circuits de distribution, commande et marchés publics, restauration collective, niveau de rémunération des paysans, etc.
« Je remercie sincèrement l’ensemble de la profession agricole, les élu·es et les représentant·es des filières qui ont répondu présent à la demande de dialogue que je leur ai adressée. Rassembler ainsi tous ces acteurs du territoire, à l’invitation d’une députée écologiste, est assez inédit. Une première à renouveler !
Je retiens de cette journée que, malgré les différences qui nous opposent, nous partageons les mêmes inquiétudes quant au devenir de la profession : crise des vocations, rémunérations, perte de valeur et déconnexion à la nature et au vivant. Quand chacun et chacune souhaitent mieux faire, c’est au législateur de leur donner les outils pour qu’ils et elles puissent sereinement aborder la transition agro-écologique que nous souhaitons.
Je termine en rappelant la richesse du territoire de la Vienne, qui serait en mesure d’assurer une alimentation saine, locale et de qualité pour toutes et tous, sans recours aux importations. Par le biais de la commande publique, de la refonte des aides PAC, par un travail au quotidien entre les producteur·rices et les élu·es, nous sommes en mesure d’y arriver. »