
Une vidéo dénonce l’abattage prévu des cervidés de Saint-Martin-la-Pallu : l’association FUTUR exige l’annulation immédiate de la décision
Une vidéo dénonce l’abattage prévu des cervidés de Saint-Martin-la-Pallu : l’association FUTUR exige l’annulation immédiate de la décision
COMMUNIQUÉ DE PRESSE – Mercredi 19 novembre 2025
Une vidéo dénonce l’abattage prévu des cervidés de Saint-Martin-la-Pallu : l’association FUTUR exige l’annulation immédiate de la décision
L’association FUTUR dénonce avec force la décision de la préfecture de la Vienne d’ordonner l’abattage de l’intégralité des cervidés d’un parc de chasse clos à Saint-Martin-la-Pallu. Présentée comme une réponse à une prétendue « surpopulation », cette mesure brutale révèle une fois de plus les dérives d’un système cynégétique qui fabrique lui-même les problèmes dont il prétend ensuite venir à bout par le fusil.
Dans ces parcs de chasse commerciaux, des animaux sauvages sont élevés pour être ensuite proposés comme cibles à des clients venus « se payer » une mise à mort garantie.
Ces espaces, qui n’ont rien de sauvage, transforment la vie animale en produit récréatif. On y achète un tir comme on achète une activité de loisir.
Dans ce modèle, les animaux n’ont aucune chance, ni échappatoire. Ils naissent prisonniers, vivent prisonniers, meurent prisonniers. Et lorsque l’exploitation faillit à sa propre gestion, ce sont encore eux que l’on condamne : double peine pour des êtres déjà privés de liberté. La décision préfectorale qui prévoit l’abattage total du cheptel acte cette injustice jusqu’au bout.
Au lieu de remettre en question un système qui entretient artificiellement des populations d’animaux pour ensuite invoquer leur « excès », la préfecture choisit la voie la plus simple et la plus violente : l’effacement par la mise à mort.
Les parcs de chasse sont le symbole d’un système dépassé, archaïque et moralement intenable. Ils n’ont pas leur place dans une société qui prétend avancer vers plus de respect. Ils devraient être fermés et interdits.
L’association FUTUR exige :
-
la fermeture du parc et l’annulation de l’abattage
-
la mise en œuvre de solutions non létales et éthiques pour les animaux concernés,
-
l’ouverture d’un débat public et réglementaire sur la légitimité même des parcs de chasse, qui tirent profit d’animaux d’élevage vendus comme cibles.
L’État ne peut plus continuer à cautionner un modèle qui exploite les animaux jusqu’à l’absurde.
