Nous sommes le 20 Février 2025, c’est la journée mondiale de la Justice Sociale.
La justice sociale est fondée sur l’égalité des droits pour tous les peuples et la possibilité pour tous les êtres humains sans discrimination de bénéficier du progrès économique et social partout dans le monde. Promouvoir la justice sociale ne consiste pas simplement à augmenter les revenus et à créer des emplois. C’est aussi une question de droits, de dignité et de liberté d’expression pour les travailleurs et les travailleuses, ainsi que d’autonomie économique, sociale et politique.
Pour la CGT, la justice sociale c’est aussi le pouvoir démocratique de la rue. C’est la revendication, portée par des millions d’habitants, par la majorité de la population, de l’annulation de la retraite à 64 ans.
Il est important de se mobiliser pour la justice sociale, tout le temps et partout. Partout dans le monde les guerres et les massacres se perpétuent. L’extrême droite s’installent dans plus en plus de pays, et met en place des systèmes autoritaire, pour ne pas dire dictatoriale, à l’image de Trump. En France, le gouvernement Bayrou/Macron n’hésite pas à faire appellent à des ministres ouvertement compatibles avec le fascisme comme Valls, Retailleau ou Darmanin.
Les seuls à profiter de cette fascisation de la société sont les grands patrons, ce qu’on appelait autrefois les bourgeois capitalistes ! Les Bernard Arnaud, Vincent Bolloré, les Pinault, Hermès, Dassault, Bettencourt ; ils se gavent tous avec l’argent volé dans nos poches.
Si la CGT a décidé de se mobiliser devant la Sécurité Sociale c’est pour plusieurs symboles.
La première, car c’est la Sécurité Sociale qui assure notre avenir de vieux travailleurs, c’est elle qui s’occupent de nos retraites. Nous sommes là que nous voulons à minima la retraite à 60 ans !
La deuxième, c’est que la Sécurité Sociale est le symbole de l’argent que les anciens militants, principalement de la CGT, ont sorti des griffes du capital. La sécurité sociale s’occupe de l’argent des travailleurs, pour les travailleurs et leur famille. C’est pourquoi depuis 80 ans, le patronat, avec la complicité des partis politiques de droites, attaque sans cesse notre Sécurité Sociale. Comme le fait Bayrou avec son budget inadmissible.
Ambroize Croizat, notre camarade CGT, qui était ministre du travail après la guerre, et qui a mis en place la sécurité sociale disait : « Mettre définitivement l’homme à l’abri du besoin, en finir avec la souffrance et les angoisses du lendemain… La sécurité sociale est la seule création de richesse sans capital. La seule qui ne va pas dans la poche des actionnaires mais est directement investie pour le bien-être des citoyens. »
Les aides publiques pour les entreprises c’est 175 milliards par an, c’est un tiers du budget de l’État. Et le tout sans ciblage, sans condition ni contrepartie, sans évaluation ni contrôle de l’efficacité. Depuis 2017, le résultat c’est :
• 30% d’augmentation des actionnaires du CAC 40 ces dernières années ;
• Les 10 français les plus riches ont multiplié leur fortune par 3,88 depuis 2017 ;
• 16 milliards de baisse d’impôt des sociétés ;
• 19 milliards de baisse d’impôt de production ;
• 2 milliards de perdu avec la suppression de l’impôt sur les grandes fortunes.
Et pour les travailleur.euses, retraité.es et les jeunes ?
• 2 ans de vie en moins ;
• 3 réformes de l’assurance chômage ;
• L’austérité salariale ;
• Une violente réforme du code du travail ;
• Régime sec pour les services publics avec la fermeture de 5 000 lits par an dans les hôpitaux depuis le COVID.
C’est à nous tous de reprendre le flambeau de la conquête sociale, c’est à nous tous regagner le droit à la paix et à la dignité. Battons-nous pour nos intérêts communs, pour la Sécurité Sociale, pour l’Éducation et les Université, pour la Santé et la Culture ! Dans les prochains jours et les prochaines semaines, multiplions les espaces de dialogues, d’échanges et de convergences afin d’être bientôt assez nombreux pour gagner !
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