Lu le 1er mai devant les 200 personnes réunies pour la journée internationale des droits des travailleurs et travailleuses.

« Le 1er Mai est la Journée de solidarité internationale des travailleuses et travailleurs.

C’est un moment important pour réaffirmer l’universalité et l’indivisibilité des droits fondamentaux, et en particulier, l’importance des droits économiques, sociaux, environnementaux et culturels.

Comme il est dit solennellement dans le préambule de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne « La jouissance de ces droits entraîne des responsabilités et des devoirs tant à l’égard d’autrui qu’à l’égard de la communauté humaine et des générations futures. » La France, comme les autres États, a l’obligation et la responsabilité d’honorer les conditions de la jouissance de ces droits pour les citoyennes et les citoyens.

Chaque année, ces droits sont de plus en plus bafoués et ce sont les personnes les plus fragiles qui en payent le prix le plus cher. La liste des attaques visant à réduire et à démanteler ces droits est de plus en plus longue. Elle concerne le Code du travail, les allocations chômage, les retraites, la santé, le logement, l’éducation, la culture, les droits des personnes étrangères. Il est même des espaces de la République où le droit du travail ne s’applique pas et où la protection sociale reste parcellaire : les prisons. La réponse aux protestations légitimes se résume par toujours plus de répression, avec des atteintes de plus en plus graves aux libertés et notamment à la liberté d’expression comme en témoigne les poursuites contre des centaines de militantes et de militants syndicalistes, associatifs et politiques.

Rien ne semble résister à la machine à abîmer l’État de droit mise en place par le président de la République. Élu pour faire barrage aux extrêmes droites, dit autrement, aux post fascismes, il en fait chaque jour un peu plus le lit.

Or c’est sur cette aggravation des inégalités sociales et territoriales que ces extrêmes droites prospèrent, alors même qu’elles n’ont aucune solution à proposer sauf des mesures propres à alimenter les haines et à désigner des boucs émissaires. Nous ne les laisserons pas s’approprier indûment les luttes sociales qu’elles n’ont jamais soutenues, ni la célébration du 1er Mai.

Plus que jamais la LDH (Ligue des droits de l’Homme) pense que le rassemblement des forces progressistes peut construire des alternatives et qu’il est nécessaire d’entretenir la flamme de cette volonté. C’est pourquoi, comme chaque année, la LDH est très mobilisée pour ce 1er Mai, aux côtés des organisations syndicales et du mouvement social, partout en France, pour défendre les droits, les libertés, l’État de droit et, plus largement, la démocratie.

Que vive la République indivisible, laïque, démocratique et sociale !

Section de Châtellerault de la LDH 1er Mai 2024″

Rédaction

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