Un article d’Héloïse Morel
« L’Écriture inclusive, langage épicène, dégenré, non sexiste, autant d’appellations qui abondent ces dernières années dans les discussions sur les réseaux sociaux, dans la presse, à l’université. Échanges houleux entre l’Académie française et les défenseuses d’une écriture inclusive où le masculin comme neutre ne s’érigerait plus comme règle absolue de la langue française. D’aucun•es pratiquant le latin se souviennent des trois genres, masculin, féminin et neutre ; l’allemand et plusieurs langues gardent ces usages que le français, en se transformant au fil des derniers siècles, a gommés au profit du neutre. La neutralisation de la langue française, construite au 19e siècle, met un terme aux usages courants du Moyen Âge et de l’Ancien Régime, qui incluent le féminin, notamment en féminisant (lire la suite ici)