« La suppression des trésoreries de Lussac les Châteaux et Gençay intervient dans le cadre d’une restructuration des services des finances publiques sous prétexte d économies budgétaires engagées par l’État. Les économies budgétaires voulues par l’État sont inscrites dans la loi sur la nouvelle organisation territoriale (loi NOTRe) approuvée par nombre de conseils municipaux du Montmorillonnais et du Gencéen. L’ULCGT Sud Vienne rappelle que les trésoreries assurent un service public de qualité et de proximité, nécessaire à la population et aux collectivités locales en milieu rural. Ces fermetures seraient un mauvais coup supplémentaire porté aux services publics dans notre milieu rural.
La nouvelle organisation territoriale de la république a été mise en place pour faire des économies donc réduire les services publics et les services de la sécurité sociale (CAF, CPAM ect…) et également les aides aux associations qui œuvrent pour le lien social.
Le service public est élément incontournable de la vie de nos territoires, son caractère de proximité doit être préservé à tout prix. L’accueil du public constitue la mission première pour apporter un soutien à des citoyens en recherche d’information et d’aide.
Dernièrement l’Union Local a rencontré les travailleurs sociaux du Département et le constat est alarmant et pas que sur la fermeture des trésoreries mais sur l’accélération de l’utilisation de l’outil informatique par les services publics et organismes sociaux. L’accès aux droits : RSA, arrêt de maladie et Indemnité Journalière, retraite, demande auprès de la MDPH, dossier Banque de France vont se faire par l’outil numérique directement par les personnes : que vont devenir les travailleurs sociaux à plus où moins long terme ?
Nous allons vers une déshumanisation des rapports humains entre citoyens et accès aux droits. Enfin l’Union Locale CGT ne rentrera pas dans un jeux hypocrite avec des élus locaux qui sont aux faites des décisions sur l’organisation territoriale et la suppression des service publics puisqu’ils sont dans des instances décisionnelles de ces choix !
Les services humanisés de proximité doivent être maintenus et renforcés. Nous demandons au ministre des finances et au directeur départemental de revenir sur la décision de la fermeture des centres des finances. »
Communiqué de presse 18 07 2018