Lors du débat sur l’abrogation de la réforme des retraites du 29 novembre 2024, le député MODEM de la Vienne de Châtellerault a menacé physiquement plusieurs députés opposants, en commençant par un député PS. La presse rapporte que ce n’est pas la première fois que l’homme menace des collègues.
Ces mauvaises manières viennent peut–être à ce furieux partisan des méga-bassines, de son accoutumance à voir le débat démocratique sur l’eau réglé à coups de matraques, grenades et autres répressions tant gendarmesques que judiciaires.
Notons au passage que ce grand démocrate a (encore une fois) empêché que les député-es votent sur la réforme des retraites, non par 49.3 cette fois-ci mais par une pluie d’amendements empêchant le vote avant le minuit fatidique de la « niche parlementaire ». Lui-même avait déposé 85 amendements inutiles selon certains dires.
Notons au passage encore que la presse des milliardaires, c’est à dire quasiment toute la presse nationale, a titré sur « l’échec de la LFI », « la gauche échoue » ou, mieux, dans le Figaro « deux députés manquent d’en venir aux mains pendant la niche de LFI » laissant penser que les député-es LFI avait quelque chose à voir dans l’histoire. Eh oui ! Pour les milliardaires et leur personnel journalistique, la gauche des partageux a un tort fondamental : celui d’exister. Ils n’en reviennent toujours pas d’avoir échoué dans l’opération de couplage Macron-Bardella.
Macron et ses sbires, on va les virer. Continuons le combat… démocratique.
P.C.