C’est la déduction que l’on peut faire de la note de la DEPP (direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance) de décembre 2017 faisant état de la dépense intérieure d’éducation (DIE qui inclut la dépense de l’État, des collectivités, des entreprises et des ménages soit 149,9 Mds en 2016).

En effet si la France consacrait en 2018 le même pourcentage de richesse (sur PIB ) qu’en 1996, elle devrait engager au moins 23 Milliards d’investissements supplémentaires.

En 1996 la France consacrait 7,7 % de son PIB à la DIE et en 2016 elle ne consacre plus que 6,7 %, soit un point de PIB en moins (autour de 2300 Mds en 2017 – C’est la part État dans la DIE qui a le plus diminué en %).

Imaginons l’effet de levier considérable que cet ajout d’investissement provoquerait, en particulier dans l’enseignement supérieur.

Cette note indique aussi que la dépense par étudiant en moyenne depuis 2009 suit une tendance à la baisse : 11640 euros par étudiant en 2015, et 11510 euros en 2016 (moins 130 euros).

Pourquoi consacrer moins à l’éducation en 2017 qu’en 1996 ? Ces dépenses seraient inutiles ou non productive ? Mais pour qui ? Ceci relève bien de « drôles » de choix politiques !

14/02/2018

Pascal Angers (Ensemble!17 et Groupe d’action France Insoumise La Rochelle)

Rédaction

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