A défaut d’avoir mis des foultitudes dans la rue (rien à voir avec la grosse mobilisation du 13 janvier…) environ 600 personnes (après un double comptage près de la gare et en arrivant place de la préfecture) ont défilé à Poitiers en partant de la porte de Paris. De nombreux secteurs étaient représentés, manquait juste le nombre, l’Education Nationale en tête.
Et pourtant, la colère est là plus que jamais mais on cherche encore comment provoquer le déclic qui mettra dans la rue (en action et en grève) tout ce monde qui n’en peut plus de ce gouvernement qui navigue entre duplicité, mensonges, manipulation et destruction des collectifs de travail, que ce soit dans les services publics (EDF était en grève hier) ou avec la précarisation implacable qui s’étend de plus en plus largement dans tous les secteurs d’activité. De l’hôpital à l’Ecole en passant par le secteur industriel ou celui des services, aujourd’hui plus aucun.e salarié.e, plus aucun.e retraité.e n’est à l’abri de la précarité et des difficultés au quotidien. Toutes les raisons d’une « mise en action » sont bien là : qui fera l’étincelle ?
La prise de parole finale de l’intersyndicale devant la préfecture a rappelé ces réalités.
D. Leblanc et P. Canaud