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Action de la Confédération Paysanne de la Vienne avec la présence de l’association « Les prés survoltés » mardi 26 novembre devant le site du Crédit Agricole, juste en face du parc des expos à Poitiers.
« L’agrivoltaïsme » deviendra t-elle le nouvel eldorado des agriculteurs en manque de revenu ? Ou le moyen de faire de l’argent à coup de spéculation foncière sur les terres agricoles ? On penche pour la seconde interrogation, tellement la tension croît dans le milieu rural confronté à des projets de panneaux solaires au sol qui amènent logiquement à une hausse incroyable du prix du foncier agricole. Des promesses d’enrichissement qui attirent nombre de sociétés faisant miroiter aux agriculteurs en manque de trésorerie des loyers annuels de plusieurs dizaines de milliers d’euros. Le veau d’or, on vous dit !
Mardi matin donc, une quarantaine de personnes de la Confédération Paysanne de la Vienne et de l’association « Les Prés survoltés » (https://www.helloasso.com/associations/les-pres-survoltes) s’étaient données rendez-vous devant le Crédit Agricole qui accueillait une série de conférences dédiées au développement du solaire sur des surfaces agricoles.
A midi, Guillaume Riou, vice-président de la région Nouvelle Aquitaine (chargé de la transition écologique et énergétique) et Hervé Druon (directeur de l’Institut National de l’Energie Solaire) sont venus dialoguer avec les manifestant.e.s. Deux représentant.e.s des manifestant.e.s devaient prendre la parole pendant l’après-midi pour développer leurs arguments en défense d’une agriculture qui assure un revenu décent aux paysans et paysannes. Cela, plutôt que de couvrir, à grande échelle, des champs de panneaux solaires. Un complément de revenu ? Une substitution plutôt !
Des panneaux sur nos toitures, pas sur nos pâtures !
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D. Leblanc
Ci-dessous, entretien avec Tony Massé de la Conf. 86 et de Benoît Moquet des « Prés survoltés » .
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