C’est, à n’en pas douter, un euphémisme que de dire que la société va mal. Notre système capitaliste produit bien plus de misère que de richesse tout comme les précédents systèmes (féodaux).
Dans les pays dits sous-développés les autochtones vivent dans une extrême pauvreté. Les guerres, la famine, les dictatures (souvent avec la complicité de nos gouvernement) les forcent à l’exil vers des terres qu’elle.ils pensent plus sereine.
En comparaison, la situation dans les pays dits riches est bien favorable y compris pour les personnes en situation de précarité. Elle n’en est pas acceptable pour autant.
Le capitalisme met une grand pression sur les travailleuses-eurs pour satisfaire les besoins avides des patrons et des actionnaires.
Les pays se livrent entre eux une guerre économique impitoyable qui se répercute tant sur les travailleuses.eurs que pour les gens en demande d’emploi.
Pour les premiers, ce sont des cadences toujours plus infernales, des remontrances de leurs hiérarchies, la menace du licenciement, le burn-out, les anti-dépresseurs et au pire le suicide pas si rare que cela !
Pour les seconds, c’est de vivoter avec des aides minimum de l’État, de subir ou d’avoir peur des contrôles, d’être perçu.e.s comme des profiteuses.eurs du système. Et, sans doute le pire, supplier, se prostituer, pour participer à ce système, en cherchant du travail !!
Mais tout cela, vous le savez, nous le savons tous…et nous continuons !!
Alors, nous disons stop ! Nous supplions les humains d’arrêter un instant, cette course folle, avant que nous ne soyons vraiment contraint.e.s de la stopper après avoir transformé notre terre en une planète morte.
Nous leurs disons de s’arrêter et de réfléchir sur le sens de la vie. De ce que nous avons fait, de ce que nous faisons sur cette planète…Est-bien cela que nous souhaitions quand nous étions encore que des enfants?
Certes, beaucoup sont conscient.e.s que ce système n’est pas viable mais elles.ils n’en voient pas d’autres.
Pourtant, la solution est si simple, elle en crève les yeux ! L’argent ne sert à rien. Ce n’est qu’un instrument favorisant la misère, l’injustice, les guerres (la seconde guerre mondiale n’aurait jamais eu lieu sans le crack boursier de 1929!)
L’argent ne sert à rien dans les échanges de biens ou de services ou plus exactement on pourrait très bien échanger des biens et des services sans argent et sans non plus revenir au troc qui est la forme historique de l’économie.
Notre motivation ne sera plus de gagner de l’argent pour vivre puisque nous pourrons vivre sans argent mais d’apporter notre contribution et nos compétences pour faire fonctionner correctement la société pour le bien-être de toutes et de tous. Chacun.e évitera naturellement toute attitude qui l’isolerait des autres (comme le manque de respect, les abus ou ne pas participer à la vie en société) car nous ne pourrons plus obtenir quoique ce soit des autres par l’argent (donc éviter une attitude d’isolement est nécessaire).
En clair, si ce n’est les métiers directement axés sur l’argent comme les banques et les assurances, les autres personnes pourront continuer leur travail comme elles le font aujourd’hui avec cette différence fondamentale qu’elles ne seront plus soumises à la pression des actionnaires qui n’existeront plus, que les cadences et les heures de travail pourront être vue largement à la baisse puisqu’il ne s’agira plus de produire pour le profit et qu’elles.ils pourront partager le travail avec les chômeuses.eurs.
D’ailleurs les objets produits seront conçus pour durer et ils auront un impact le plus minimal possible sur l’environnement. Il importera à chacune et à chacun de consommer modérément pour ne pas gaspiller les ressources de la terre.
C’est ce que nous proposons derrière le projet Mocica (Mouvement pour une Civilisation Consciente et Autonome)
Le Mocica est un mouvement qui propose, en 3 étapes, le passage à un modèle de société sans argent, géré par une Organisation Démocratique Globale à 5 niveaux d’assemblées. Sans dirigeant, l’ODG5 permet à chacun de prendre part aux décisions qui le concernent, du niveau le plus local (son quartier), jusqu’au niveau le plus global (le monde).
Nous invitons vos lectrices et lecteurs à consulter le site http://mocica.org/fr/Intro pour en savoir bien plus sur ce mouvement.
Nous sommes également à votre disposition pour répondre à vos questions.
Contact Vienne : veganarchisme chez gmail point com
Une super idée de créer un monde sans argent, ça supprimerait un tas de problème effectivement en y réfléchissant bien.
Merci pour ce post
MS
On peut continuer chacun dans sa lutte compartimentée et peut être gagner quelques fois.
Mais le fond du problème, c’est bien l’argent !
Connaissez-vous l’excelent film « l’an 01 » qui pose exactement les mêmes questions et de façon jubilatoire ?
Pour actualiser la BD… « Joanne Lebster, le début d’un nouveau monde ». ça parle de la civilisation de l’accès, cad sans monnaie, sans troc ni échange. Et le public est là… Donc tous les espoirs sont permis. 🙂