Le rassemblement concernant l’affaire citée en objet, le jeudi 20 octobre dernier, devant la mairie, m’a inspiré quelques réflexions que je me permets de résumer de la façon suivante :
1- Cette « manifestation » peut paraître réussie si l’on en juge par le nombre de participant-es et par l’objectif de la mobilisation qui consistait à s’opposer au nouveau projet de contournement, élaboré à la hâte par la « majorité improbable » de l’exécutif de Grand Poitiers ;
2- Les interventions des différents orateurs et oratrices n’étaient pas forcément très convaincantes, notamment celles des élus de droite, à savoir le député macroniste de la 2ème circo de Poitiers et le conseiller régional « les républicains » résidant à Mignaloux…
3- Le rassemblement, certes parfaitement justifié, aurait dû permettre d’interpeller de façon plus ferme, la présidente de la Communauté urbaine de Poitiers qui a pu accéder tranquillement à la salle du conseil, en passant par l’arrière de la mairie ; mais bon, il est vrai que la majorité des participant-es n’est pas habituée à manifester… Seules 3 personnes (2 plus moi-même), ont assisté à la séance du conseil municipal, pendant l’intervention (embarrassée) de F. Jardin… (la raison de l’élaboration de ce énième projet évoqué par la présidente serait, entre autres, de proposer au préfet cette opération, en vue de sa prise en compte dans le prochain contrat de plan État-Région)…
4- Des questions restent néanmoins encore en suspens :
- quelle solution serait la plus rationnelle ?
- quel serait le délai de réalisation d’une telle infrastructure ?
- le projet qui serait le plus cohérent actuellement, le sera-t’il encore dans 20 ans, si l’économie mondiale périclite ?
La présidente Jardin a annoncé que 2 vice-présidents de Grand Poitiers viendront présenter le projet au conseil municipal de Mignaloux… Peut-être serait-ce une occasion à saisir pour se faire entendre ?… Voilà ce que peut penser un citoyen ordinaire habitant Mignaloux depuis 40 ans, simple administré d’une petite communauté (r)urbaine sans cohérence et sans cohésion…
Très cordialement
Jean-Pierre BUJEAU