Le mercredi 1er juillet les salarié-es des Fonderies du Poitou d’Ingrandes et ceux de l’EPHAD des Feuillants de Poitiers se sont retrouvé-es devant la préfecture de Poitiers.

L’État et la Région PS/EELV (qui a la compétence économique) s’apprêtent à lâcher les Fonderies du Poitou qui fabrique des carters de voiture diesel et restent sourds à la demande des salarié-es d’une reconversion de leur outil de production vers d’autres produits. Voir l’article de la NR/CP ici

Au même moment, sur la même place, se trouvaient les salarié-es de l’EPHAD des Feuillants, ces héroïnes applaudies pendant le confinement et qui travaillent dans un groupe privé, Vivalto, qui fait des bénéfices, méprise et sous-paye ses salarié-es, les mettant dans des conditions de travail indignes, au détriment des pensionnaires.

« La lutte des classes n’existe pas. » nous répète-t-on. C’est pourtant toujours les mêmes qui payent cher la course aux bénéfices

Rédaction

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Intervention d'une salariée de l'EPHAD des Feuillants de Poitiers en grève

jeu Juil 2 , 2020
On les a applaudies, voilà comment on les récompense ! Vidéo de la CGT86 tournée lors du rassemblement du mercredi 1er juillet devant la préfecture.
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