Une petite cinquantaine de personnes étaient rassemblées, ce mercredi soir devant le TAP. Une compagnie agrémentée par la présence de 8 personnes en uniforme.
Comme le précise le communiqué des occupant.es du TAP, (voir plus bas) l’expulsion est effective et le matériel (banderoles, pancartes, etc.) est stocké au parc des expo de Poitiers. Quelque chose a changé dans la mise en œuvre de la contre-réforme de l’assurance-chômage ? Casteix l’a retiré ? Non, mais pour des raisons de « sécurité », le TAP est maintenant silencieux… en attente des spectacles qui vont redémarrer,… si, si, c’est pour bientôt. Avec des précaires et des intermittent.es pour faire tourner la machine et la contre-réforme de l’assurance-chômage pour alimenter la machine à fabriquer des précaires, sans statut et sans ressources pour vivre…
La surprise, c’est aussi la magnifique grille qui bloque l’esplanade du TAP, sans doute pour la protéger d’occupant.es énervé.es ? C’est étrange mais cela fait terriblement penser aux grilles qui sont maintenant devant les véhicules des « forces de l’ordre » lors des manifestations, à Poitiers et ailleurs… Entre l’aération des salles qui étaient « déficientes » (et depuis un bon moment !) et cette installation, on a peine à comprendre où se situe l’engagement des « autorités politiques » locales dans leur soutien concret aux luttes en cours. Les paroles s’envolent, les actes restent.