La revendication d’armer la police municipale de Poitiers, bruyamment défendue par l’UNSA Police et soutenue par des politiciens démagogues sous l’influence des idées de l’extrême-droite, ne répond en rien aux aspirations des habitant.es de vivre en paix et en sécurité.
Comme l’a rappelé la CGT des personnels territoriaux, la police municipale a d’abord pour mission de prévenir, de surveiller et d’assurer la salubrité publique, notamment en luttant contre les incivilités et les infractions, sur la voie publique, dans les transports ou lors de manifestations sportives ou culturelles.
Ses interventions les plus délicates doivent se faire en coordination avec la police nationale.
Pour développer une véritable sécurité du quotidien, l’urgence est d’agir contre la criminalité, en particulier contre le narcotrafic, en développant les services de la police judiciaire. Mais il faut également développer une police de proximité et les services de prévention de la délinquance, renforcer les services sociaux et la cohésion sociale. La police municipale peut y contribuer, précisément en développant ses actions de proximité et de prévention.
L’État doit assurer ses missions de lutte contre la criminalité et ne pas se défausser sur les communes. Il serait illusoire et dangereux pour les agents territoriaux et pour les habitant.es de s’engager dans cet engrenage.
collectif LFI Poitiers