
Désengagement de l’État sur la formation sanitaire et sociale en lien avec le plan Ségur
Le groupe communiste, écologique et citoyen exprime sa préoccupation face à la réduction du financement des places de formation pour les métiers de la santé et du social
Le 8 janvier, un courrier du Premier ministre a annoncé une révision significative du protocole État/Régions relatif au financement des places supplémentaires pour les infirmiers, aides-soignants (AS) et accompagnants éducatifs et sociaux (AES) pour les années 2023/2024/2025.
À partir de 2025, ce protocole sera reconduit avec une réduction de près de 25 % des crédits alloués.
De plus, le Gouvernement a pris la décision de ne plus financer les places destinées aux aides-soignants et accompagnants éducatifs et sociaux, deux métiers essentiels pour la qualité de vie de nos concitoyens, en particulier dans les secteurs de la santé, du médico-social et de l’accompagnement des personnes en situation de handicap.
Ces deux mesures viennent en contradiction avec le plan Ségur.
Cette annonce suscite une vive inquiétude au sein du groupe communiste, écologique et citoyen, qui reste fermement attaché à la défense des services publics et à la nécessité de renforcer les moyens pour la formation et le recrutement de ces professionnels indispensables. Ces réductions de crédits risquent de fragiliser des secteurs déjà en tension et d’affecter la qualité de soins et d’accompagnement pour les plus vulnérables.
Le groupe communiste, écologique et citoyen se tient plus que jamais mobilisé et combatif pour que ces décisions soient révisées, afin de garantir un financement pérenne et suffisant pour ces métiers indispensables à notre société.
Il appelle à une prise de conscience collective pour ne pas sacrifier l’avenir de la santé et du social en France.
Groupe communiste, écologique et citoyen
Contacts : lynda.lamotte-cec@nouvelle-aquitaine.fr