Avec l’arrêt de la ligne La Rochelle Lyon, c’est le principal argument pour le maintien d’un aéroport à Poitiers qui disparaît.
Les partisans de cet équipement dispendieux justifiaient les subventions en parlant d’obligation de service public et de dynamisme économique. Nous avons confirmation que ce service concernait une minorité que le train peut satisfaire aussi bien. Plus rien désormais ne peut empêcher de mettre en question l’existence de cet aéroport à l’heure où l’urgence climatique nous oblige à penser autrement notre mobilité. Surtout pas la piste ouverte par le président du département qui parle de développement par le tourisme et donc par le subventionnement des compagnies low-cost nourries d’argent public.
Nous demandons à ce que ce débat soit publiquement rouvert pour que nul, parmi les financeurs, ne puisse s’y dérober.
Valérie Soumaille LFI-NUPES 2° circonscription de la Vienne