L’intersyndicale des cheminot·e·s se mobilise ce lundi matin contre la perspective d’ouverture à la concurrence de la gestion des TER de Nouvelle-Aquitaine. Cette hypothèse semble pour l’heure privilégiée, alors que se prépare une nouvelle convention TER entre la Région et la SNCF. La convention en cours arrivant à échéance le 31 décembre 2023, il nous est encore possible d’en signer une nouvelle pour 10 ans dans laquelle la mise en concurrence serait écartée. Ce choix a déjà été fait par les Régions Occitanie, Bretagne et Centre-Val-de-Loire, qui renouvellent la gestion exclusive de leurs TER par l’opérateur public historique.
L’ouverture à la concurrence conduit au fractionnement de l’offre et induit mécaniquement une hausse des coûts pour les usagers. A ces effets négatifs évidents sur les tarifs s’ajouteront des conséquences néfastes sur la qualité de service et les conditions sociales pour les salarié·e·s.
Fondamentalement, la logique de service public demeure inhérente au transport ferroviaire, non rentable par nature, qui ne peut être géré que par un opérateur unique et public capable de mutualiser les coûts.
Les élu·e·s du groupe communiste, écologique et citoyen à la Région Nouvelle-Aquitaine défendent le renouvellement de la convention TER pour 10 ans avec la SNCF. C’est la raison pour laquelle nous soutenons sans réserve le mouvement social des cheminots contre l’ouverture des TER à la concurrence.
Lorsque la manifestation atteindra son point d’arrivée à l’hôtel de région, où les élu·e·s sont réuni·e·s en séance plénière, les membres du groupe communiste, écologique et citoyen les rejoindront.
20/06/22