« Comme en 2002 et 2017, des millions d’électeurs ont boudé les urnes, la majorité de ceux qui ont élu Emmanuel Macron l’ont fait en toute conscience, sans aucune adhésion et seulement pour repousser le projet de haine porté par Marine Le Pen.
Cette présidentielle confirme le délabrement des institutions de la Vème république et démontre l’urgence de faire progresser la démocratie tant dans les institutions que dans le monde du travail.
L’extrême droite progresse sur le désespoir et la violence sociale. Elle est en tête dans de trop nombreux endroits. Le pire a été évité, mais si l’on veut la repousser durablement, il faudra absolument combattre Macron et ses projets antisociaux. Des mobilisations sociales urgentes devront le faire reculer. Des députés de gauche et en particulier communistes seront un point d’appui important.
Le projet d’Emmanuel Macron n’avait suscité l’adhésion que d’un cinquième des exprimés en 2017, ce qui ne l’avait pas empêché d’emporter une très large majorité à l’Assemblée Nationale ensuite. Il sera cette fois le Premier président réélu par rejet depuis l’inversion du calendrier électoral. Si certains électeurs avaient pu souhaiter lui « laisser le bénéfice du doute » et avaient crus au « en même temps », il n’en sera rien cette fois-ci ! Tout est donc ouvert pour les législatives et le premier tour de la présidentielle a montré que l’envie de changement, de progrès social et écologique a progressé dans le pays.
Pour espérer l’emporter dans le plus de circonscriptions possibles et faire élire une majorité de gauche à l’Assemblée, il faut donc créer des dynamiques par le rassemblement des forces de gauche, sur des engagements communs pour un projet émancipateur qui réponde aux urgences sociales écologiques et démocratiques.
Nous appelons donc toutes celles et ceux qui aspirent à une société de liberté, de justice et d’égalité à participer massivement aux mobilisations du premier mai. »