Lors des précédentes » émeutes » de 2005, j’habitais, travaillais et étais président bénévole d’un centre socio-culturel dans un quartier populaire.
Je me rappelle de tous ceux qui, la main sur le cœur, proclamaient « plus jamais ça ».
Depuis 20 ans nous avons vu moult rapports, un plan banlieue dit Borloo avorté, les propositions de 200 maires qui attendent le début d’un commencement, etc…
De mon expérience, j’ai pu mesurer les dégradations progressives dans ces quartiers. Elles peuvent s’appeler disparition de nombreux emplois de proximité, de services publics, une école qui ne peut conserver d’équipes pérennes, diminution du nombre de travailleurs sociaux, d’éducateurs de rue , d’animateurs socio-culturels, négation du fait fédératif des associations avec parfois le jeu ambiguë de municipalités avec des communautés , etc…
Et puis et puis une police non formée, inexistante dans la proximité. On envoie quelques cars de CRS, demain l’armée ?
Alors ? On remet la poussière sous le tapis?
Pour ceux qui veulent prendre le temps, je joins l’analyse de F. Ruffin qui me paraît pertinente.
https://francoisruffin.fr/nahel-apaisement-mais-comment/
Didier Mehl
NDLR : ci-dessous un appel unitaire national sortie ce 5 juillet