C’était hier, samedi 30 mars 2019. La presse en a peu parlé : sans doute parce qu’il n’y a eu ni violence ni blocage.
Il faisait beau. J’y suis allé en train avec quelques camarades
Le début de la manif à Paris était devant le Panthéon. Une publicité jouait du langage pour positiver son mensonge frelaté
De l’autre côté de la rue sur les grilles des jardins du Luxembourg été accrochées de magnifiques photos de l’agence Gama sur le travail, les travailleuses et travailleurs de tout métier
Nulle trace de bonheur… Étonnant, non ?
Les manifestations se suivent et … ne se ressemblent pas.
Avec le retour du soleil (20° !) il y avait aussi une ambiance revendicative plus marquée que les habituelles manifestations enseignantes. Plus de panneaux, plus de drapeaux syndicaux, plus de slogans et chansons même en dehors des camions sono.
Il suffit de lire ces panneaux pour voir que la réforme Blanquer est profonde et remet en cause l’essence même de l’Éducation nationale. Il y avait même un petit cortège de l’UNSA et de la CFDT : le gouvernement ne veut même plus des beni-oui-oui syndicaux !
Peu de Gilets jaunes ou de référence à elles et eux. Dommage !
Beaucoup d’établissements scolaires étaient venus en groupe
Certains assuraient un spectacle chanté
Une conclusion sonore et visuelle
Pascal Canaud