Quel mépris !
Quel mépris pour les étudiants et lycéens dans votre titre (« Poitiers est chahuté par une poussée de fièvre lycéenne« )
Comme si leur contestation de la réforme du bac et de la loi Vidal était une maladie, un épisode fiévreux, forcément passager avant le retour à l’état normal…
Je suis effarée de votre traitement de l’information, très partiale de votre position dominante, et surtout ne donnant pas du tout la parole à ces acteurs de la vie sociale et politique de notre pays.
Pourquoi ne pas les interroger sur les raisons de leur mobilisation ?
Pourquoi ne pas expliquer ce que fait actuellement le gouvernement au service public d’enseignement supérieur (il faudrait pour cela prendre le temps de s’y intéresser…)?
Pourquoi ne pas présenter les enjeux sociaux de ces réformes ?
Plutôt de porter un jugement lapidaire sur les engagements de la jeunesse !
Après, « on » se plaint que les jeunes ne seraient pas engagés,qu’ils seraient individualistes, etc. mais dès qu’ils le font, ils sont stigmatisés et méprisés.
Votre article ne peut que provoquer le genre de commentaires ignorants et agressifs tels que celui de Noelopan !
Interrogez votre responsabilité !
Hélène Cartouche
One thought on “Lettre courroucée à un journaliste de la Presse locale”