« Quand on allume un incendie, on ne s’étonne pas de voir brûler le feu. En mettant en situation le Plan B de ne pouvoir réaliser les concerts prévus cet été, la municipalité a mis ses co-gérants en situation de ne pouvoir envisager la mise aux normes de la salle de même qu’elle les a conduits à devoir demander la liquidation judiciaire de la SCOP. A quoi sert, ensuite de jurer la main sur le cœur que le Plan B ne doit pas mourir et qu’il faut tout faire pour qu’il continue à participer à l’animation du quartier ? Le résultat est là, le Plan B a fermé ses portes jeudi. Pourquoi, devant une telle situation, ne pas avoir pris les décisions d’urgence qui lui aurait permis de passer le cap et de redémarrer en répondant aux exigences de la sécurité ? Une solution technique temporaire était possible à condition d’aider financièrement la SCOP, par une somme plus que raisonnable en comparaison des sommes qui se dépensent à Poitiers en matière de culture et d’animation de la ville. On pouvait sauver un projet qui organise par an 220 événements culturels, associatifs et citoyens. Et cela n’a rien de choquant quand on sait que la ville est propriétaire des lieux, peut participer aux travaux, quand on sait que Grand Poitiers n’hésite pas à mettre la main à la poche sans contrepartie pour aider certaines entreprises.

L’équipe municipale a allumé l’incendie, le moins qu’on puisse attendre d’elle maintenant, c’est que, si un projet renaît de ses cendres, elle sera là pour proposer l’accompagnement qu’on attend d’elle. »

Rédaction

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