En juin dernier, un détenu de la prison de Vivonne était tué par un co-détenu dont il s’avère qu’il était atteint de graves troubles psychiatriques. (https://france3-regions.franceinfo.fr/nouvelle-aquitaine/vienne/poitiers/mort-d-un-prisonnier-au-centre-de-detention-de-vivonne-une-enquete-ouverte-pour-homicide-le-codetenu-mis-en-cause-3174990.html)
Des situations qui se répètent alors que la France connaît un niveau de surpopulation carcérale jamais vu. Et notre pays serait laxiste au plan judiciaire ? La prison de Vivonne est un centre de détention surpeuplé (à la date de juin 2025) à hauteur de 170 % de taux d’occupation (529 détenus pour 305 places). Comment ne pas considérer ce lieu d’enfermement comme une vraie « cocottes-minute » où les incidents sont quotidiens ?
Les syndicats des personnels pénitentiaires sont les premiers à dénoncer ces situations qui les mettent en danger comme les détenus eux-mêmes. Et combien de détenus relevant de soins psychiatriques sont aujourd’hui emprisonnés alors qu’ils n’ont rien à y faire ?
Au niveau national, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) a réalisé une série d’enregistrements sonores dans 11 lieux différents (Les enfermé.es) à retrouver sur : https://www.cglpl.fr/ et précise sur son site : « Les Enfermé·es est une traversée sonore des lieux d’enfermement. Prisons, hôpitaux psychiatriques, centres de rétention administrative. On y écoute celles et ceux qui vivent, travaillent ou passent par ces espaces fermés. Leurs mots interrogent ce que l’enfermement révèle de notre société. »
Peut-être le centre de détention de Vivonne est-il concerné par des paroles enregistrées.
Ces prises de son « de l’intérieur » se composent d’une série de 6 podcats d’une vingtaine de minutes chacun : https://www.cglpl.fr/publications/les-enferme-es-podcast
A mettre entre toutes les oreilles.
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