Les organisateurs de la manifestation de Sainte Soline (Bassines Non Merci, Confédération Paysanne, Les Soulèvements de la Terre) avaient appelé à des rassemblements partout en France devant les Préfectures.
À Poitiers, ce rassemblement revêtait un caractère particulier puisque le camarade Serge qui se bat entre la vie et la mort est d’ici.
Autour de la place devant la préfecture il y avait pas moins de 12 (!) camions de CRS.
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La déclaration ci-dessous a été lue par les organisateurs
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Sur l’utilisation politique de la violence il faut savoir que la police de Poitiers avait fait le tour des commerçants du centre ville pour leur dire de fermer leurs rideaux dès 18h00 car il y avait la manifestation du soir… On peut lire par ailleurs l’analyse sur le sujet sur notre site « Sainte Soline : Comment en arrive-t-on à ce degré de violence ?«
Ce fut ensuite le tour des camarades de Serge de lire une déclaration pleine d’émotion :
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C’est la mère de Serge qui ensuite a lu sa déclaration :
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On notait la présence de la députée NUPES de la Vienne, Lisa Belluco, présente ici comme à chaque manifestation contre les bassines.
Combien étions-nous entre dégoût et colère ?
Plus de mille, c’est sûr. Les trois quart des participant-es avaient moins de 35 ans. En plus de voler 2 ans de vie à la population active, Macron XVI engrange la haine d’une frange active de la jeunesse :
« Pour Serge et tous les camarades, on a la rage, on va pas rester sage »
Quelques slogans entendus à ce moment :
« Tout le monde déteste la police » ; « toute la police déteste tout le monde », « no basarán » ; « Darmanin démission », « Darmanin assassin ».
Beaucoup de poings levés de personnes étreintes par une rage contenue.
Un orchestre chantait « le chant des partisans » et « l’internationale »
Puis nous sommes parti-es en manifestation en serpentant dans la plupart des rues du centre ville.
Une nouvelle mélodie à connaître sur le « À bas l’État policier », chantée avec détermination
P.C.
