Notamment les prises de paroles complètes de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), Amnesty International, la CGT pour les syndicats et des « Amis de la Terre Poitou ».
L’intervention des Amis de la Terre Poitou est à lire en pdf en cliquant ici
Nous étions encore plus nombreux que la 1ère fois, sans doute près de 2000, avec une grande proportion de jeunes et de très jeunes.
On pouvait, entre autres, repérer des militants du PC, de EELV, du NPA, d’Ensemble, de la CGT, de Sud Solidaires, de la FSU, de la CNT et même du PS…. ainsi qu’un groupe d’une trentaine de Gilets Jaunes….
On notait même la présence d’un adjoint à la Maire de Poitiers, membre de Génération S, ceint de son écharpe tricolore….!
Dommage que la foule nombreuse présente dans les rues commerçantes n’ait pas rejoint la manifestation au lieu de se ruer dans les magasins.
La place d’armes était entièrement noire de monde ; on pouvait même y entendre de la musique et des chants.
Avant un départ un peu tardif en cortège, la place s’était déjà vidée partiellement et nous n’étions plus que 1000 à défiler dans les rues du centre ville avant de revenir à la place d’armes sans rencontrer beaucoup de forces de l’ordre restées très discrètes, juste quelques flics en uniforme et membres de la BAC en civil comme d’habitude.
On nous signalait pourtant la présence de gendarmes mobiles dans des rues plus éloignées du centre.
Les manifestants restants sont repartis en cortège dans les rues de Poitiers (moins d’un millier) en passant par le commissariat suivis par la BAC.
La situation s’est un peu tendue lorsque les manifestants se sont trouvés bloqués par les gendarmes mobiles au bout de la rue des Ecossais, à côté du commissariat.
Les jeunes n’étaient pourtant pas agressifs (on est calme et gentil dans le Poitou) mais les bleus n’ont rien trouvé de mieux que de faire usage de gaz lacrymogènes.
Aujourd’hui l’accès à la préfecture était interdit ; étonnant non !
Le cortège a rebroussé chemin pour déambuler jusqu’à la place du marché, puis retour à la place d’armes.
Il était presque 18h, je suis rentré chez moi.
Peut-être les derniers jeunes se sont-ils faits ensuite disperser par les vaillants défenseurs de la république !
Il ne fait pas bon vivre au royaume de France…!
Jean-Pierre Bujeau
Quelques slogans intéressants entendus :
« travaille, consomme et ferme ta gueule » dans les rues piétonnes
« Darmanin nous protège, ça crève les yeux » en référence aux Gilets jaunes
« Police nationale, police du Capital«