PAS UN CENTIME DE PLUS POUR LES BASSINES
Jeudi 15 décembre 2022 à partir de 11h
[pour le co-voiturage depuis la Vienne, contactez <contact@web86.info] qui transmettra]
Pour financer leurs méga-bassines, les agro-industriels ont besoin de pomper dans les caisses publiques. De nouveau, la FNSEA & compagnie tentent de financer leursgrands projets inutils et destructeurs avec notre argent.
Pour les seules bassines du Poitou, ils réclament une aide publique de plus de 50 %, soit une facture cumulée de plusieurs centaines de millions d’euros qu’ils souhaitent faire payer à l’ensemble des habitants.es des bassins ligérien et bretons, via l’Agence de l’eau Loire-Bretagne.
Sans ces financements publics, pas de méga-bassine !
La construction de leur cratères bâchés, l’installation de leur système de pompage tentaculaire, le maintien de leur modèle agricole intensif représentent, en effet, des investissements colossaux que les accapareurs seuls pourraient difficilement assumer.
Surtout que la facture s’alourdit avec la hausse des prix des matériaux, des intrants chimiques, des frais de bunkérisation des chantiers et des bassines existantes pour faire face à notre mouvement d’opposition croissant. Une facture qui pourrait exploser en cas d’entêtement du gouvernement ou de généralisation de ces réserves.
Dans les prochaines semaines, l’Agence de l’eau Loire-Bretagne doit se positionner sur le financement des méga-bassines en projet dans le Poitou.
Son Conseil d’Administration doit délibérer, d’une part, sur le financement du projet des 30 méga-bassines dans la Vienne suite à sa validation en catimini par le préfet macroniste quelques jours seulement après la manifestation de Sainte-Soline, et, d’autre part, sur une demande de rallongement budgétaire pour les bassines des Deux-Sèvres.
Les élus du CA de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne autoriseront-ils le financement de ces projets d’accaparement de l’eau par une poignée d’ agriculteurs alors que les inégalités sociales s’aggravent, notamment dans le monde agricole, et que les effets du réchauffement climatique sont désormais perceptibles ?
Autoriseront-ils le financement de ces réserves alors que les bénéficiaires n’ont nullement l’intention de diminuer leur consommation en eau, de restaurer significativement les milieux aquatiques qu’ils ont détruit, de changer de pratiques agricoles afin d’assurer une alimentation de qualité pour leurs concitoyens.nes ?
Autoriseront-ils le financement de ces projets qui ne font l’objet d’aucun consensus local, voire d’une opposition institutionnelle, scientifique, paysanne et citoyenne grandissante ?
L’avenir du dialogue démocratique autour du partage et de la qualité des eaux dépend de la responsabilité des élus de l’Agence de l’eau à refuser le financement de ces projets.
Pour nous faire entendre et interpeller les élus.es et les habitants.es des bassins bretons et ligérien sur ces enjeux,
Nous, collectifs citoyens Bassines Non Merci appelons à manifester devant le siège de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne le 15 décembre prochain, date et heure à laquelle le CA sera réuni en plénière.
Au programme de la manifestation : Prises de parole, Banquet paysan, et « Grand jeu pédagogique » …
No Bassaran !